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Ateliers danse 1, 2 et plus si affinités
Les principales danses
Atelier danses médiévales

Nous avons connaissance des danses du Moyen Age et de la Renaissance grâce à différents traités, notamment à partir du XVème siècle, le plus connu (et le plus complet) étant "l’Orchesographie - Dialogue de la dance et maniere de dancer", de Thoinot d’Arbeau (1589). Avant cette époque, nous n’avons qu’une vision approximative des danses pratiquées, à travers l’iconographie (miniatures, sculptures, fresques, tapisseries…) et quelques descriptions dans les poésies et les romans. Ce sont essentiellement les danses de cour, pratiquées par les nobles et les bourgeois, qui nous sont parvenues.

- Le Bransle

C’est la forme la plus caractéristique du XVIème siècle, il en existe de très nombreux types, c’est avec eux que l’on commençait les bals. Le branle ou bransle est une danse dans laquelle les participants sont toujours en mouvement. C’est une danse collective dont les pas se font sur le côté, qui se danse en cercle. Il y en a cinq sortes :

  • Les bransles doubles : les plus simples de tous - deux petits pas (un double) à gauche et deux petits pas à droite.
  • Les bransles simples : légèrement plus compliqués – deux petits pas à gauche et un grand pas (un simple) à droite. Note : le groupe se déplace vers la gauche donc la grandeur des pas faits vers la droite doit être légèrement plus petite que celle des pas fait vers la gauche.
  • Les bransles coupés : ils mélangent les pas des doubles et parfois d’autre pas. Ils sont souvent d’origine traditionnelle : bransles de Bourgogne, de Champagne, de Bretagne, d’Ecosse, de Malte….
  • Les bransles morgués (mimés) ou bransles jeux : ce sont des bransles simples ou doubles dans lesquels apparaît un élément de jeu plus ou moins imitatif. Ils sont très nombreux : les lavandières, les chevaux, les sabots, les ermites, les pois…
  • Les branles gay parmi lesquels on peu situer le bransle de Poitou. De mesure ternaire (les autres sont binaires), ils incluent un grand nombre de petits sauts et sont de ce fait assez fatigant à pratiquer : on dit qu’ils étaient réservés aux jeunes danseurs ; dans les bals, ils finissaient la série des bransles.

- La Pavane

C’est une danse lente, collective qui se réalise en cortège. Elle est binaire et composée de pas simples et doubles qui se font soit vers l’avant soit vers l’arrière (en reculant). Elle se danse impérativement par couple la femme étant à droite de l’homme : l’épée se portait à gauche et la pavane se dansait l’épée au côté. Quand le cortège arrive en bout de salle, on fait soit les mêmes pas en arrière afin de faire reculer l’ensemble des participants, soit on opère une « conversion » afin de faire tourner le cortège : l’homme recule et la femme continue d’avancer. La pavane s’achève par une révérence

- La Gaillarde

Danse ternaire et rapide qui suit traditionnellement la pavane. C’est une danse au caractère individuel et qui comprend des éléments d’improvisation (figures). Le cortège de la pavane se désorganisait et en général les hommes seuls se lançaient dans la gaillarde en y montrant leur habileté, les femmes les relayaient en choisissant elles mêmes leurs partenaires : jeu de technique et de virtuosité, la gaillarde était aussi un jeu de séduction.

- La Volte

Danse ternaire et vive. Proche de la gaillarde mais plus animée et plus virtuose, elle se danse par couple chacun d’eux concourant à la plus grande habileté. Elle contient un certain nombre de figures fixes : saut, port de sa cavalière à bout de bras qui limitait son exécution aux danseurs les plus habiles.

- La Gavotte

C’est une sorte de bransle qui se danse en chaîne ouverte en se déplaçant sur la gauche. Les pas sont sautés : la gavotte est vive et légère. Elle est ouverte à l’improvisation : à tout instant un partenaire peut se détacher du groupe et faire une démonstration de technique ou de grâce.

A ces danses principales il faut ajouter :

  • les canaries que l’on danse en frappant du pied,
  • la pavane d’Espagne plus animée et aux pas plus variés que les autres pavanes,
  • les bouffons, danse d’escrime, pratiquée l’épée à la main par les hommes seuls,
  • les morisques (mauresques),
  • la courante, danse de l’époque baroque et qui fait son apparition au cours des dernières années du XVIème siècle.

Pour plus d’information : http://www.graner.net/nicolas/arbeau/

Un site très complet, qui propose une retranscription intègrale de l’orchésographie de Thoinot d’Arbeau, des partitions ainsi que des morceaux de musique à télécharger.

Vous trouverez dans le dossier en téléchargement des illustrations des différentes figures, ainsi que les tablatures des danses des ateliers 1 et 2 et de quelques autres...

Pour des vidéos de danses, rendez-vous également en section Ateliers !

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Page publiée le 23 février 2007 par nailo .
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